Dans la cité des ombres, où règne l'ignominie,

Les rues suintent le vice, la luxure, le mal.

Une sœur s’avance, silhouette maudite et bénie,

Portant le fardeau de ce monde infernal.

Ses lèvres saignent des cantiques déchus,

Des prières éteintes, brisées par le péché,

Mais la ville pervertie, aux échos corrompus,

Se repaît de ses cris, se moque de sa foi damnée.

Alors du ciel noirci descend la vengeance,

Un fléau infernal, né des larmes de Dieu.

Les tours s’effondrent sous le poids de l’arrogance,

La cité se consume, sous son regard furieux.

Et la nonne, spectre divin dans l’enfer de la cendre,

Élève un dernier cri, un chant funèbre et cruel,

Pour que jamais le monde ne puisse prétendre,

Ignorer la terreur des jugements éternels.